Pêcher parmi les spectres industrielles
Les défis de la diversification de l'oursin vert dans l'est du Canada
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v12i1.680Mots-clés :
Capitalocene, fisheries diversification, fisheries management, Indigenous fisheries, political ecologyRésumé
Cet article se penche sur la pêche à l’oursin vert par les Wolastoqiyik Wahsipekuk pour étudier les implications à long terme des stratégies de diversification en réaction à la précarité écologique et économique de l’industrie de la pêche au Canada. En présentant la diversification comme une pratique créative adoptée par les pêcheurs commerciaux pour faire face à ces vulnérabilités, l’article met en évidence la manière dont les cadres institutionnels façonnent et limitent ces efforts. S’appuyant sur un travail de terrain ethnographique mené dans l’Est du Québec au cours de l’été 2021, il se concentre sur le contexte réglementaire particulier dans lequel ce projet se déroule. Contrairement à d’autres Premières Nations au Canada, chez les Wolastoqiyik, la pêche reste étroitement liée aux modèles et à la surveillance du ministère canadien des Pêches et des Océans. Une analyse ethnographique des enchevêtrements sociomatériels liés à la pêche révèle à la fois les promesses et les limites de la diversification. Fondé sur l’écologie politique, l’article soutient que si l’expansion de la pêche aux espèces émergentes peut apporter un soulagement à court terme, elle ne peut constituer une réponse viable à long terme aux dimensions structurelles de la crise écologique actuelle. Il est donc nécessaire d’adopter des approches plus transformatrices en matière de gouvernance des pêches, des approches qui remettent en question les systèmes de gestion hérités et qui s’engagent dans une ère de plus en plus définie par l’imprévisibilité socio-écologique.
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© Charlotte Gagnon-Lewis 2025

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