Mise en marché et certification de l’anguille argentée et de l’esturgeon noir de l’estuaire du St-Laurent: des « vendredis maigres » aux produits fins
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v4i1.190Mots-clés :
pêches, Québec, certification, écologie politiqueRésumé
Les contours et les apports des programmes de certification ont été largement étudié dans le secteur agricole, mais demeurent à être étudiés plus en profondeur dans le secteur des pêcheries. Plus particulièrement, l’indication géographique protégée (IGP) est une certification encore peu appliquée aux produits de la pêche. Le présent article documente les efforts d’établissement de ce type de mise en marché émergent et alternatif avec une IGP pour l’anguille argentée et l’esturgeon noir de l’estuaire du St-Laurent. Plus particulièrement, cet article cherche à comprendre le processus qui conduit à entamer des démarches de certification et interroge les avantages d’une IGP et les enjeux auxquels font face ses promoteurs. L’IGP évite-t-elle les écueils propres aux autres types de certification halieutique? L’IGP permet-elle de développer une alternative à la commercialisation conventionnelle et ses problématiques? Peut-elle contribuer à la structuration d’un réseau alimentaire alternatif? Se basant sur une approche d’écologie politique, cet article veut nourrir les réflexions que suscitent ces outils de certification à la lumière d’un nouveau cas et propose que l’examen historique, social, politique et économique des pêches, de leur gestion, de leurs efforts de conservation et de leur commercialisation est nécessaire à la compréhension des enjeux propres aux démarches de certification et de mise en marché alternative et à leur mise en œuvre.
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© La Revue canadienne des études sur l'alimentation / Canadian Food Studies 2017

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