« Paki, go home! » : l’histoire du racisme au Gerrard India Bazaar
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v10i1.556Mots-clés :
bazaar, racism, south asian, food, toronto, GerrardRésumé
Pour les Canadiens d’origine sud-asiatique qui se sont installés à Toronto dans les années 1970, l’unique endroit où acheter et consommer des produits alimentaires sud-asiatiques se trouvait dans la zone surnommée « Little India », qui s’est développée depuis, et est devenue le Gerrard India Bazaar (GIB). Little India est située sur la rue Gerrard et comprend les neuf pâtés de maisons entre l’avenue Greenwood et l’avenue Coxwell. Gian Naaz, le tout premier entrepreneur sud-asiatique sur la rue Gerrard, y a loué le défunt Eastwood Theatre en 1972 afin de présenter des films en hindi et en d’autres langues sud-asiatiques. Le succès de Naaz a inspiré et attiré d’autres entrepreneurs sud-asiatiques, dont certains ont ouvert des restaurants et des épiceries. Ces premiers commerces sud-asiatiques sur la rue Gerrard luttaient contre le racisme et les stéréotypes raciaux; le GIB formait alors un microcosme où ressortaient les violences subies par les personnes d’origine sud-asiatique dans tout le Toronto des années 1970 et 1980. Cet article raconte l’histoire de la manière dont les Sud-Asiatiques et leurs entreprises ont persévéré et ont contribué à faire du GIB une enclave ethnique parce qu’il leur permettait d’affirmer les notions de foyer et d’appartenance au Canada, sans pour autant partager une identité résidentielle distincte.
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© Aqeel Ihsan 2023
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