Critique de First we eat: Food sovereignty north of 60

Auteurs-es

  • Catherine Littlefield MA Candidate, Institute of Political Economy, Carleton University
  • Patricia Ballamingie Professor, Department of Geography & Environmental Studies, Carleton University

DOI :

https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v10i1.575

Mots-clés :

Susanne Crocker, First We Eat, community food connections, food literacy, self-sufficiency, neoliberal food system

Résumé

Dans le film First we eat, sorti en 2020, Suzanne Crocker documente les efforts de sa famille pour se nourrir, pendant une année entière, uniquement d’aliments cultivés, récoltés et chassés autour de la ville de Dawson, au Yukon, sur le territoire traditionnel des Tr’ondëk Hwëch’in. L’expérience de Crocker, vivant à 300 km au sud du cercle arctique, a été motivée par la perturbation de l’approvisionnement alimentaire sur le territoire en raison d’un glissement de terrain. C’est à ce moment qu’a émergé une prise de conscience de la vulnérabilité de leur système alimentaire, notamment à cause des effets croissants et imprévisibles des changements climatiques. First we eat présente un regard pédagogique sur les systèmes alimentaires locaux du nord et sur la souveraineté alimentaire qui nous invite à réfléchir à l’importance de tisser des liens et d’apprendre grâce à des réseaux alimentaires communautaires. La littéracie alimentaire, l’autosuffisance, la créativité, le changement et les défis impliqués dans le fait de manger local pendant un an mettent en lumière non seulement les connexions au sein de la communauté, mais aussi la déconnexion entre les consommateurs, les producteurs et la terre dans les systèmes alimentaires contemporains. La famille Crocker apprend abondamment sur la récolte de nourriture, la production, la transformation et l’entreposage, des connaissances qui font partie, pour une grande part, des pratiques alimentaires locales et autochtones. First we eat sert de point de départ pour discuter de la sécurité alimentaire, des circuits alimentaires locaux et de la souveraineté alimentaire, aussi bien que pour mener une réflexion critique sur le fait que les territoires des Autochtones, leur souveraineté alimentaire et leurs savoirs sont centraux pour ces discussions. L’ambition de Crocker de manger entièrement local pour une année mène à une reconnexion avec les aliments, le territoire et la communauté, encourageant le public à explorer la manière dont chacun peut s’engager davantage dans son système alimentaire local.

Téléchargements

Publié-e

2023-03-13

Comment citer

Littlefield, C., & Ballamingie, P. (2023). Critique de First we eat: Food sovereignty north of 60. La Revue Canadienne Des études Sur l’alimentation Canadian Food Studies, 10(1), 154–157. https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v10i1.575