La viande industrielle au Canada, les promoteurs de croissance et la lutte pour des normes alimentaires internationales
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i1.632Mots-clés :
Meat production, growth promoters, drugs, international trade, standards, Codex AlimentariusRésumé
Cet article porte sur les différentes réglementations et normes nationales relatives à la production de viande destinée à la consommation humaine et sur ce qui est autorisé dans le cadre de ce processus de production. Les tentatives d’harmonisation de ces réglementations au niveau mondial pour faciliter le commerce international se sont avérées difficiles. Cette harmonisation est particulièrement importante pour les pays exportateurs de viande, comme le Canada. Le différend au niveau mondial repose sur un ensemble de valeurs et d’intérêts commerciaux divergents autour de ce qu’est la viande et de la manière dont elle devrait être produite. L’un des éléments de désaccord concerne les méthodes de stimulation de la croissance des animaux à l’aide de technologies, en particulier de médicaments, et à quel point elles sont acceptables et sûres pour la consommation humaine. Le Canada a adopté la position selon laquelle ces méthodes sont acceptables et sûres. À l’aide de deux études de cas portant sur les réglementations relatives à la série la plus récente de médicaments bêta-agonistes, la ractopamine et le zilpatérol, utilisés dans l’alimentation du bétail pour favoriser la croissance, j’examine les sources sous-jacentes de ces conflits et la mesure dans laquelle ils reflètent les intérêts de divers acteurs ainsi que les formes de pouvoir que ceux-ci peuvent utiliser pour tenter de façonner les normes mondiales du Codex Alimentarius et la vision de ce qu’est une viande acceptable.
Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© Elizabeth Ann Smythe 2024
![Licence Creative Commons](http://i.creativecommons.org/l/by-sa/4.0/88x31.png)
Cette œuvre est protégée sous licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Les auteurs qui publient avec cette revue acceptent les conditions suivantes: Les auteurs conservent les droits d'auteur et accordent à la revue le droit de première publication avec l'œuvre sous licence simultanée Creative Commons qui permet à d'autres de partager l'œuvre avec une reconnaissance de la paternité de l'œuvre et de la publication initiale dans cette revue. Les œuvres publiées dans RCÉA/CFS avant et incluant le vol. 8, n° 3 (2021) sont sous licence Creative Commons CC BY. Les œuvres publiées dans le vol. 8, n ° 4 (2021) et après est sous licence Creative Commons CC BY-SA. Les auteurs peuvent conclure des accords contractuels supplémentaires séparés pour la distribution non-exclusive de la version publiée de l'ouvrage par la revue (par exemple, l'ajouter à un dépôt institutionnel ou le publier dans un livre), avec une reconnaissance de sa publication initiale dans ce journal. Les auteurs sont autorisés et encouragés à publier leurs travaux en ligne (par exemple, dans des dépôts institutionnels ou sur leur site Web) avant et pendant le processus de soumission, car cela peut conduire à des échanges productifs, ainsi qu'à une citation plus précoce et plus importante des travaux publiés. (En savoir plus sur le libre accès.)