Produire des protéines
fractionnement des cadavres d’animaux, consommation massive de protéines à bas prix et valeur des protéines provenant d’élevages porcins industriels
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i1.635Mots-clés :
protein, meat, hogs, CAFOs, substitutionism, CanadaRésumé
Cet article affirme que la recherche de protéines en particulier, et non de viande en général, fait partie intégrante du tissu même de l’élevage porcin industriel et de la dévalorisation des animaux qui en est le centre. En outre, cet article impose un regard critique et une reclassification de la valeur des protéines provenant des exploitations d’engraissement d’animaux confinés, en utilisant les concepts de substitution et d’appropriation de Goodman, Sorj et Wilkinson (1987) comme cadre pour expliquer comment la production porcine au Canada est structurée pour produire des protéines destinées à la consommation de masse. Enfin, cet article élargit catégoriquement les travaux de Goodman et al. (1987) pour affirmer que les porcs ne sont pas seulement industrialisés au sein d’un système alimentaire capitaliste, mais que la chair de porc peut désormais supplanter d’autres formes de protéines ou être utilisée de manière interchangeable avec celles-ci – une sorte de substitution protéique par la création d’intrants protéiques génériques et atomisés. Les porcs élevés comme marchandises sont si peu précieux que l’animal n’existe plus qu’en tant que source de protéines à bas prix.
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© Katie MacDonald 2024
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