Viande de bœuf, haricots ou sous-produits ?
Suivre les finances du flexitarisme
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i1.638Mots-clés :
flexitarianism, Canadian supermarkets, Canadian beef, plant-based substitutes, meat shopping, ESG, financializationRésumé
Le flexitarisme a été l’une des principales tendances alimentaires de l’été 2020. Considérant la réduction de la consommation de viande comme représentative des réflexions sur la santé personnelle et sociétale qui avaient lieu à ce moment, le plus grand détaillant alimentaire du Canada, Loblaw, a situé son offre élargie de produits à base de plantes comme une réponse au « nouveau nous » qui émergeait de la pandémie de COVID-19. Cet article explore les voies protéiques que Loblaw ouvre et ferme par sa promotion de « choix flexitariens pour nos modes de vie en évolution ». En mettant l’accent sur la réduction de la consommation de bœuf comme cible de l’intervention flexitarienne, je relie le flexitarisme aux appels à une « transition protéique » qui s’attaquerait aux risques que l’industrie dominante du bœuf fait courir au bien-être des animaux, des humains et de la planète. À partir d’une étude de cas plus vaste sur l’achat de bœuf dans les supermarchés Loblaw, j’examine dans quelle mesure la version du flexitarisme exposée dans les supermarchés Loblaw pourrait favoriser le statu quo dans l’industrie dominante du bœuf. En tant que perspective flexible, le flexitarisme a le potentiel de répondre de manière contextuelle aux besoins des différents réseaux alimentaires au Canada. Cependant, en tant que groupe démographique défini de consommateurs, le flexitarisme tend à détourner cette flexibilité : celle-ci n’est pas adressée à divers systèmes alimentaires, mais concerne des investissements adaptables, qui isoleraient les portefeuilles financiers des risques de l’élevage intensif sans exiger de changements significatifs au sein de ces industries.
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© Kelsey Speakman 2024

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