Contester par l’alimentation
les grèves de la faim dans les systèmes alimentaires carcéraux
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v12i1.694Mots-clés :
systèmes alimentaires carcéraux, grève de la faim, résistance, répression, actions collectivesRésumé
Dans des environnements très réglementés comme les prisons, les pratiques alimentaires semblent être l’une des seules activités pouvant être contrôlées – quoique de manière très limitée – par les personnes incarcérées. Sur la base d’une revue de presse réalisée dans le cadre de notre projet de recherche, nous explorons les grèves de la faim collectives dans les prisons canadiennes, en mettant en lumière les revendications des personnes incarcérées, entre 2016 et 2022, ainsi que la réponse des institutions. Puisque ces grèves de la faim ont servi à contester diverses conditions inhumaines de détention, nous réfléchirons à ces grèves, et de manière plus générale, à la nourriture, en tant qu’outil de résistance à l’autorité, susceptible de renforcer un sentiment d’autonomie et d’identité chez les personnes incarcérées ainsi que de forger un lien de solidarité à travers une mobilisation collective, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs de la prison. Cet article montre comment l’alimentation peut être un espace de contestation où les personnes incarcérées se battent contre les institutions carcérales, avec des moyens inégaux, pour obtenir du pouvoir.
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© Julie Courchesne, Amanda Wilson 2025

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