Approches coloniales dans l’élaboration de la politique alimentaire nationale canadienne

créer un espace pour le partenariat autochtone

Auteurs-es

  • Mary Coulas Carleton University
  • Gabriel Maracle Carleton University

DOI :

https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i3.700

Mots-clés :

Canadian food policy, discursive institutionalism, Indigenous food, Truth and Reconciliation, national food policy, policy considerations

Résumé

Le gouvernement du Canada a affirmé que la relation avec les peuples autochtones – les Premières Nations, les Inuits et les Métis – était sa relation la plus importante. La rhétorique autour de la réconciliation et des rapports entre les Autochtones et la Couronne est une directive majeure de la politique fédérale. En utilisant le cadre théorique de l’institutionnalisme discursif, cet article examine comment cette approche a, ou n’a pas, façonné l’élaboration d’une politique alimentaire nationale. L’institutionnalisme discursif est essentiel pour comprendre les relations et les perspectives complexes inhérentes à l’élaboration des politiques alimentaires nationales. En examinant les rapports, le discours et les actions du gouvernement fédéral, cet article met en évidence le fait que les populations autochtones continuent d’être considérées comme des parties prenantes, plutôt que comme des partenaires dans des relations de nation à nation. Cet article souligne, en analysant l’approche du gouvernement en matière de politique alimentaire, que celui-ci reconnaît l’importance d’une telle politique nationale ainsi que la nécessité que les peuples autochtones participent au processus. Les peuples autochtones sont des peuples distincts dotés de droits inhérents qui doivent être reconnus et soutenus par la Couronne. Cette compréhension doit faire partie de toutes les politiques et lois susceptibles d’avoir un impact sur les peuples et les communautés autochtones.

Bibliographies de l'auteur-e

Mary Coulas, Carleton University

Mary Coulas: a white, middle-class, cisgender, and neurodivergent individual, holds privilege as a member of Canada’s dominant social group (white, English-speaking settler). Their upbringing in rural Ontario, academic success, and professional roles as an elected official and policy analyst inform their understanding of the need for deeper, critical engagement with Canada’s agricultural and agri-food systems. In this research, their privilege extends to designing the project, collecting data for their dissertation, and shaping its interpretation. Initially written from a normative perspective, the paper was reconsidered due to concerns that it perpetuated the exploitative practices it critiqued. Committed to reconciliation and equitable collaboration, the first author partnered with the second author to rewrite the work, prioritizing meaningful partnerships with Indigenous Peoples.

Gabriel Maracle, Carleton University

Gabriel Maracle is a member of Tyendinaga Mohawk Territory. His mother’s side of the family is non-Indigenous from Ontario. He was born and raised in the unceded Algonquin territory now known as Ottawa. He is a professor of Indigenous Governance in the Department of Political Science at Carleton University. He has a background in urban Indigenous policy analysis.

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Publié-e

2024-12-17

Comment citer

Coulas, M., & Maracle, G. (2024). Approches coloniales dans l’élaboration de la politique alimentaire nationale canadienne : créer un espace pour le partenariat autochtone . La Revue Canadienne Des études Sur l’alimentation Canadian Food Studies, 11(3), 90–112. https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i3.700