Approches coloniales dans l’élaboration de la politique alimentaire nationale canadienne
créer un espace pour le partenariat autochtone
DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i3.700Mots-clés :
Canadian food policy, discursive institutionalism, Indigenous food, Truth and Reconciliation, national food policy, policy considerationsRésumé
Le gouvernement du Canada a affirmé que la relation avec les peuples autochtones – les Premières Nations, les Inuits et les Métis – était sa relation la plus importante. La rhétorique autour de la réconciliation et des rapports entre les Autochtones et la Couronne est une directive majeure de la politique fédérale. En utilisant le cadre théorique de l’institutionnalisme discursif, cet article examine comment cette approche a, ou n’a pas, façonné l’élaboration d’une politique alimentaire nationale. L’institutionnalisme discursif est essentiel pour comprendre les relations et les perspectives complexes inhérentes à l’élaboration des politiques alimentaires nationales. En examinant les rapports, le discours et les actions du gouvernement fédéral, cet article met en évidence le fait que les populations autochtones continuent d’être considérées comme des parties prenantes, plutôt que comme des partenaires dans des relations de nation à nation. Cet article souligne, en analysant l’approche du gouvernement en matière de politique alimentaire, que celui-ci reconnaît l’importance d’une telle politique nationale ainsi que la nécessité que les peuples autochtones participent au processus. Les peuples autochtones sont des peuples distincts dotés de droits inhérents qui doivent être reconnus et soutenus par la Couronne. Cette compréhension doit faire partie de toutes les politiques et lois susceptibles d’avoir un impact sur les peuples et les communautés autochtones.
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© Mary Coulas, Gabriel Maracle 2024

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