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DOI :
https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v9i2.531Mots-clés :
Food sovereignty, Indigenous food systems, Decolonization, Local food systems, capitalism, climate change, social movementsRésumé
Cet article présente les conversations ayant eu lieu au carrefour des différences entre des acteurs communautaires et des chercheurs lors d’un atelier d’une semaine organisé sur le territoire de la Nation T’Sou-ke en 2019. Cet atelier marquait le lancement du projet de recherche Four Stories About Food Sovereignty, qui rassemble des producteurs, des activistes et des chercheurs représentant la Nation T’Sou-ke en Colombie-Britannique, les communautés autochtones Wayuu de Colombie, des communautés de réfugiés en Jordanie, et des agriculteurs à petite échelle d’Afrique du Sud. Nous nous concentrons ici sur les conversations mettant en lumière les tensions entre le global et le local dans le travail pour la justice alimentaire, les pressions liées à l’économie de l’extraction des ressources naturelles, et celles engendrées par la crise climatique – des défis que certains participants considèrent au niveau de l’extraction des ressources planétaires et du capitalisme colonial, tandis que d’autres les abordent au niveau du sol proprement dit. Ainsi que le révèlent ces échanges, les points communs étaient plus nombreux que les divergences, que ce soit un historique de spoliation partagé, ou une posture précaire face à l’extraction capitaliste et ses alliés gouvernementaux, ou enfin la nécessité de renouveler et de revigorer les pratiques ancestrales pour la prise en charge du territoire.
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© Elizabeth Vibert, Bikrum Singh Gill, Matt Murphy, Astrid Pérez Piñán, Claudia Puera Silva 2022
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