Sharing the struggle for fairness: Exploring possibilities for solidarity & just labour in organic agriculture

Auteurs-es

  • Susanna Klassen University of British Columbia
  • Fuerza Migrante
  • Hannah Wittman University of British Columbia

DOI :

https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v9i2.536

Mots-clés :

migrant justice, social justice, organic agriculture, organic standards, fairness, labour

Résumé

Bien que le principe d’équité et les droits des travailleurs agricoles soient fortement ancrés dans les origines du mouvement de la production alimentaire biologique, ce secteur a généré son lot de questions quant à l’attachement de l’agriculture biologique à la justice alimentaire. En particulier, des chercheurs-activistes ont désigné la nature problématique des relations de travail dans plusieurs fermes certifiées biologiques. Cet article présente la connexion en train de s’établir entre une association d’agriculteurs biologiques (Organic BC) et un collectif de défense des droits des travailleurs migrants (Fuerza Migrante), et ayant pour ambition de mettre en place une véritable alliance. Nous examinons à quel point les efforts de la communauté bio pour assurer des conditions de travail décentes constituent une ouverture à l’idée de s’impliquer dans la lutte plus radicale pour les droits, le statut et le traitement juste des travailleurs migrants racialisés. En nous appuyant sur les théories des relations post-capitalistes et des transformations sociales émancipatrices, nous mettons en lumière l’importance d’effectuer des efforts de façon complémentaire. Si les exigences fondamentales des travailleurs migrants et de leurs alliés (par exemple, des réformes structurelles des programmes d’immigration pour les travailleurs étrangers temporaires) ne se retrouvent pas encore totalement dans le militantisme de la communauté bio, on peut voir des efforts visant à normaliser leurs revendications de justice au travail, ce qui laisse présager une ouverture pour l’émancipation sociale des ouvriers dans les systèmes de l’agriculture biologique. Nous concluons notre analyse par des recommandations pour aider la communauté bio du Canada à agir de façon plus solidaire avec les travailleurs migrants et ainsi faire avancer leurs priorités en matière de justice.

Bibliographies de l'auteur-e

Susanna Klassen, University of British Columbia

Susanna Klassen is a settler of German Mennonite, Scottish and Welsh ancestry, and a PhD Candidate at the University of British Columbia’s Institute for Resources, Environment and Sustainability. Her research uses mixed social science methods to look at sustainability transitions and organic certification in North American agriculture with a focus on labour, equity, and justice. 

Fuerza Migrante

Fuerza Migrante is an organization dedicated to fighting exploitation and injustice by building autonomous migrant power from below, through mutual aid and communal self-defense. Their struggle is multi-dimensional, understanding that ending capitalist exploitation is impossible without directly confronting all forms of oppression and the theft of territories by colonizers. By pooling skills and resources together, they aim to transform the world and be part of the struggles for migrant liberation on the stolen lands incorrectly understood as “Canada” and throughout the world. 

Hannah Wittman, University of British Columbia

Hannah Wittman is a settler of German and English descent working at the University of British Columbia’s Centre for Sustainable Food Systems. She conducts participatory and community-based research related to food sovereignty, health equity, and agroecological transitions in Canada and Latin America.

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Publié-e

2022-07-15

Comment citer

Klassen, S., Fuerza Migrante, & Wittman, H. . (2022). Sharing the struggle for fairness: Exploring possibilities for solidarity & just labour in organic agriculture. La Revue Canadienne Des études Sur l’alimentation Canadian Food Studies, 9(2), 147–179. https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v9i2.536